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Notre humanité

Notre humanité…

Humanité : qui vient du latin humanitatem, de humanus, humain

Sentiment actif de bienveillance pour tous les hommes selon le Littré

Bonté, sensibilité, compassion pour les malheurs d’autrui selon le dictionnaire de l’Académie Française.

Il y a quelques jours, j’ai exploré ce sujet avec un parent proche.

Parent à qui j’ai fait une demande. Une demande pas facile pour moi, qui s’est révélée pas facile pour lui non plus. Sa réaction, alors qu’il a fait du mieux qu’il peut, m’a profondément touchée. Réaction dénuée de sensibilité, de sentiment, d’humanité, de compassion, d’amour tels que je les ressens. 

En plus du fait que c’est venu touché un point sensible finalement pas encore « libéré », je me suis alors posée ces questions : où en est mon humanité ? A quoi est-elle reliée ? Où en est celle des hommes de ce monde ?

En ce qui concerne la mienne, je m’efforce au quotidien d’être en lien avec elle. Ça n’a pas toujours été le cas. J’ai hérité d’une part de celles de mes parents, plutôt tronquée et limitée, par leur histoire et ce qu’ils ont subi enfants. Tout comme j’ai pu offrir cette « humanité » blessée à mon tour à mes enfants, quand j’étais encore dans un mode survie à 100%.

N’est-ce pas ainsi que nous la perdons ? Au travers des expériences que nous traversons enfant, de notre éducation, nos rencontres, etc.

Et si c’était voulu avant notre incarnation, afin que nous puissions chacun cheminer et nous éveiller voire nous réveiller spirituellement ?

S’éveiller ou se réveiller spirituellement, c’est se mettre en quête de notre Je suis, notre Etre, ce trésor, cette lumière que nous portons tous en nous et que rien ni personne ne peut nous prendre : notre humanité. Se pourrait-il que ce soit grâce à elle que Nelson Mandela ait pu tenir pendant 27 ans en prison ? Se pourrait-il que se remettre en lien avec notre Etre réveille notre belle humanité ?

Cette lumière brille dans les yeux d’un nourrisson, d’un tout jeune enfant que la vie a encore épargné. J’ai croisé un jour une petite fille dans les bras de son père qui était porteuse de cette humanité : elle avait les yeux d’un ange ! Les enfants nous offrent l’innocence, la pureté de leur être, leur humanité sublime et intacte.

Si elle passe par le coeur, on la découvre dans les yeux d’un être. Plongez votre regard dans celui d’un.e autre pendant plusieurs minutes en clignant des yeux le moins possible, vous vous mettrez en lien avec l’humanité de l’autre, vous lui offrirez la vôtre (si vous en avez envie et si vos peurs ne sont pas trop fortes).

Et puis, qui des parents, des oncles et tantes, des grands parents, ou des maîtresses, etc, finissent par « charger » l’enfant de leurs filtres dévoyés, blessés malgré eux. Même si cela peut être fait sciemment, je crois profondément que la personne qui en est à l’origine fait du mieux qu’elle peut, aussi douloureux cela soit-il et difficile aussi à accepter !!! Cela ne veut pas dire qu’il faut cautionner ce qui est fait, mais plutôt pardonner.

Et pourtant, c’est en traversant ces expériences, que nous pouvons alors adultes, après avoir eu une nième expérience, décider de cheminer vers notre humanité : nous reconnecter à notre Etre, notre Coeur, notre Humanité. 

Dans ce monde en pleine mutation, je vois des humanités se réveiller et s’expandre avec une joie indicible et parfois non dissimulée, particulièrement au travers des cercles de femmes que j’anime depuis 4 ans maintenant. Autour de moi également, dans les personnes que je rencontre, dans les accompagnements que je fais. 

C’est une des raisons qui me poussent à élargir ces cercles de paroles aux hommes, aux jeunes : permettre à chacun de se remettre en lien avec son humanité. Quel programme que de partir à sa rencontre !

Une fois les premiers pas faits, pas de retour en arrière possible. Au fur et à mesure les couches d’oignons se soulèvent pour découvrir, toujours un peu plus, cette lumière. Avec des pas en arrière parfois, parce que ça peut éblouir, trop éblouir, et ça frotte aussi. Ça peut même frotter fort et être désagréable. Mais une fois les turbulences traversées, la joie et la lumière s’invitent d’avoir transmuter et traverser.

A l’inverse, il y a aussi d’autres personnes pour qui il n’est pas possible de cheminer vers cette humanité qui a été mise sous des chapes de plomb, en guise de protection. Une histoire familiale, personnelle, trop douloureuse (viol, abus sexuel, attouchements, etc), des expériences de vie enfant traumatisantes, etc. Il ne sert à rien de vouloir les changer, d’espérer un changement. Le seul changement que je peux voir, il est en moi. Pour ces personnes, il leur faudra peut-être attendre une autre incarnation pour évoluer. Et pourtant, cette part d’eux, est une part de nous. J’ai beau avoir fait un bout de chemin, il n’empêche que j’ai commencé par là en étant dans « l’ombre », agissant, parlant, respirant, négativement, coupée de mon humanité.

Aujourd’hui, plus que jamais, on nous parle de cette dualité entre les « bons » et les « mauvais », entre ceux qui se sont mis en route et les autres. Est-ce là l’essentiel ?

Et si l’essence-ciel était de nous relier autant que possible à notre humanité pour méditer, prier, chanter, envoyer de l’amour sur notre monde, à chaque personne, connue ou pas, proche ou lointaine, ici ou ailleurs, peu importe ?

Nous ferions un magnifique égrégore qui régénérerait la planète en un temps record. C’est quantique, ça vous dit ?

Quelle chose vais-je faire aujourd’hui pour être en lien avec mon humanité ? …

NB : Ce que je vous partage sur ce blog a vocation à faire réfléchir et n’est pas une vérité. Je vous invite à prendre uniquement ce qui vous parle et si vous le souhaitez, partager votre expérience…