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Finalement, c’est bien un contrat de deux mois que j’aurai pour avril et mai. Les journées sont parfois longues au début alors je prépare mon voyage. Je sais que j’ai pris la bonne décision. Je donne mon préavis à mon propriétaire, négocie la fin du bail à fin juin. Nous sommes d’accord. Je suis subjuguée par le fait que tout se déroule sans aucune difficulté, me montrant que je suis sur la bonne voie. 

J’honore les deux mois de mon contrat, mets une annonce sur FB pour parler de mon poste qui se libère fin mai. Début mai, une amie me dit qu’elle a postulé. Je préviens ma responsable qui lui donne un RDV deux jours après. La semaine suivante, elle a la confirmation qu’elle est embauchée début juin. Elle finit la saison fin septembre enchantée…

Quelques jours avant, je croise des amis dans un magasin. Nous prenons des nouvelles respectives et je leur raconte ce qui m’arrive.

• ah mais ça veut dire que ta maison est à louer alors ?
• oui
• nous avons une amie qui pourrait être intéressée
• a t’elle un chat ?
• Oui
• Alors ce ne sera pas possible. Cela crée trop de problème avec le chien du voisin.
• Ok dommage.

Le lendemain après-midi, je reçois un texto d’une autre de leurs amies qui me demande si la maison est toujours à louer. Nous sommes samedi. Je lui donne le téléphone du propriétaire qu’elle appelle sur le champ. Sa fille vient visiter le lendemain après-midi. Le lundi, elle confirme sa volonté de louer la maison. Elle y habite désormais !!!

Tout est fluide, tout se fait dans l’ordre des choses. 

Et puis, je commence à trier, à ranger, à vendre, à jeter. Je mets ma voiture en vente en disant qu’elle sera disponible à partir de début juillet. 

Je mets un prix trop bas pour mon fils qui me conseille de le changer. Je mets celui qu’il m’indique. certains râlent ne comprenant pas la hausse, je perds de potentiels acheteurs. Deux messieurs semblent intéressés et envoient sporadiquement des messages. Un veut l’ancien prix, je ne lâche pas. 

Vient le mois de juin pendant lequel mon fils me rejoint gentiment pour m’aider à tout vendre et vider la maison. Un mois intense : voir partir des affaires qui dorment dans les placards depuis des années, voir partir des affaires de famille que les enfants ne veulent garder, voir partir des affaires auxquelles je tenais mais qui ne rentrent pas dans un sac à dos. Faire des choix, ne garder que l’essentiel…

J’annonce aussi mon départ aux femmes des cercles. D’abord à mon amie avec qui je les co-anime. Elle n’est pas surprise. Puis aux femmes des cercles. Des larmes de mon côté car ces cercles ont été une expérience incroyablement riche à tout point de vue. Des partages incroyables, des rires aussi et des cartes d’oracle d’une justesse hallucinante. Je leur mentionne que le divin est bien à l’oeuvre et présent avec nous, comme à chaque fois mais de plus en plus visible ! Elle m’offre une cérémonie d’hommage panique pendant laquelle je reçois beaucoup d’amour et une pierre pour me souvenir d’elles. C’est très fort et puissant. Merci à vous Anne-Claire, Karine, Amélie, Elisabeth, Annaïg, Christine, Yolande, et toutes les autres qui nous ont fait confiance pendant cinq ans. Je sais que j’en relancerai là où la vie souhaitera que j’en fasse…

Plus tard, une autre amie, Caroline Moulin (@larbre.a.roses), me fait un soin à Saint Anne d’Auray au pied de la statue de Marie et à la fontaine. Elle est arrivée avec une rose qui lui a été offerte pour la première fois par la fleuriste chez qui elle va. Elle est magnifique ! C’est fort et puissant, elle bénit ce voyage à venir. Je sens bien que je suis bien entourée par l’Invisible, je m’écroule au pied de Marie en pleurant… Je suis pleine de gratitude…

Quelques jours avant la fin juin, je reçois un message d’un monsieur intéressé par la voiture. Deux mois, voire un peu plus que je l’ai mise en vente. Deux mois qu’il ne se passe pas grand chose si ce n’est deux messieurs qui la veulent à un prix qui n’est pas raisonnable : elle est en très bon état malgré son kilométrage. Il suffit que je finisse d’en avoir besoin, que nous ayons tout rapatrié chez ma maman pour que la vente se fasse : nous sommes le 3 juillet.

La vie me montre une fois de plus que tout arrive à qui sait attendre. La patience, une grande vertu. Demandez et vous recevrez ! Laissez la vie faire, elle sait ce qu’elle fait, c’est elle qui orchestre…