Lundi 25.09.23
Réveil à 6h par les voisins de chambre. Les cloisons ne sont décidément pas épaisses en GB, j’avais oublié !
Je me lève vers 8h pour me préparer. Départ pour l’île de Rousay.
Avant, je dois passer au Tesco faire quelques provisions. Je laisse mon sac à dos à l’entrée pour être plus légère, je ressors bien plus alourdie avec des provisions pour tenir quelques jours.
Heureusement, le bus s’arrête au pied du Tesco car je suis bien chargée.
9h40, le bus m’emmène à Tingwall, à l’embarcadère du ferry. Nous sommes deux passagers, un monsieur qui descend avant moi. Le bus le dépose devant chez lui, une petite maison en haut de la colline, face à la mer : un endroit perdu. 45 minutes de détours dans la campagne pour desservir autant que possible tout le monde. Néanmoins, la plupart des habitants ont une voiture et plutôt des belles ! Dans la campagne, des fermes posées ici et là, des moutons encore et encore, quelques vaches, quelques champs de blé, des pâturages beaucoup ! Et puis encore des oies bernaches par centaines. Elles ont élu domicile entre deux champs : un de blé, un d’herbe.
10h30, arrivée au ferry. Je vais au bureau chercher un billet mais le monsieur panique en me voyant. Euh non, dépechez-vous d’aller au ferry, il va partir, ils vous donneront un billet.
C’est plus un bac qu’un ferry. 3 voitures et une camionnette ont embarqué plus 8 vélos. Je suis la seule piétonne.
30 minutes plus tard, arrivée à Rousay, appelée l’Egypte du nord. C’est pour cette raison que j’y viens. Il y a manifestement beaucoup de cairns et de sites mégalithiques sur ce bout de caillou.
Carol m’attend avec sa Tigra décapotable. Une belle femme d’environ 65 ans avec des yeux bleus superbes. Elle m’emmène à l’auberge (Hostel : auberge de jeunesse), tout à côté de sa ferme : « Trumland farm ».
L’auberge est juste parfaite pour moi. J’y suis seule, probablement pour tout mon séjour. Je me demande si je vais y rester une semaine ; pour me poser et pour visiter.
Carol me montre tout ce qu’il y a à voir. Il y a énormément de cairns et de sites mégalithiques. J’irai à pied ou à vélo selon le temps aussi. Le soleil est là et il fait presque doux : 14°c avec du vent qui souffle bien. En même temps, c’est ça ou les midges, petits insectes écossais, qui attaquent !
Je me fais un déjeuner simple et me mets ensuite dehors au soleil pour écrire. Besoin de calme cet après-midi. Je baille beaucoup à partir de 15h30.Si je m’écoutais, j’irai dormir ! La sensation d’une vieille casserole à nettoyer encore. En décor apparait mon ex-mari me soufflant : tu n’en as pas marre de ne rien faire ! (nous avons eu 3 enfants en 4 ans, je m’en occupe !). Peut-être est-ce ça qui part avec les bâillements ?
Le saviez-vous ? Lorsque vous recevez un soin énergétique, il se peut que vous bailliez. Ils manifestent que vous lâchez des mémoires, que vous vous nettoyez !
Il me plaît de penser qu’un travail de nettoyage est en cours depuis que je suis arrivée sur cette île !
Finalement, je reste au soleil à écrire et admire le paysage, à méditer. Besoin de cette pause, de ralentir. Le lieu s’y prête, le cadre est magnifique.
Je vais laisser vagabonder mon esprit jusqu’au dîner, enfin pas tout à fait. Je retranscris sur mon ordi ces écrits. Un dîner simple et je regarde un film anglais qui se passe au 17ème. Les anglais sont très forts pour faire d’excellents films d’époque.
Au moment d’aller me coucher, je réalise qu’il n’y a pas de clé aux portes de la maison. Deux portes vont rester ouvertes pour la nuit. Si c’est ainsi, c’est que c’est ok. Mais une part de moi, petite, se dit que quand même ! Elle se tait rapidement…
Couchée tôt, je suis réveillée dans la nuit. Le ciel est sublime avec des positions d’étoiles que je n’ai pas l’habitude de voir, mais pas d’aurores boréales…
